critique de "Shakti"
 | Réalisé par Krishna Vamsi - Le casting Points Negatis - Les chansons |
Avec «Shakti», sorti en Inde en 2002, on s'éloigne de l'Inde et ses atmosphères glamour et colorées pour retrouver une Inde plus archaïque et populaire.
Loin des clichés kitschs que l'on doit au cinéma indien, «Shakti» est un film qui nous montre une Inde non idéalisée. On retrouve ici, une Inde rurale, archaïque où règne la violence. Seuls quelques uns dominent dans cet univers où rien n'a changé depuis des siècles. Le côté «réaliste» de l'histoire est renforcé par les paysages désertiques, les villages en ruines ainsi que par le jeu des comédiens qui s'impliquent dans leurs personnages.
Le titre du film est très révélateur du caractère du personnage principal. En effet, c'est un mot védique (la religion mère de l'hindouisme) qui signifie énergie. C'est également le nom de l'épouse d'Indra, dieu de la guerre chez les hindouistes. Par extension, la shakti désigne l'énergie féminine, ou principe actif, de toutes les divinités du panthéon indien.
On découvre l'Inde à travers les yeux de Nandini (Karisma Kapoor), le personnage principal. Cette jeune femme moderne se retrouve en décalage dans cet univers inconnu où elle perd tous ses repères. La culture indienne des pays occidentaux ne ressemble en rien à la manière dont elle est vécue en Inde.
Une démarche 100% marketing
C‘est le premier film indien traitant de l'enlèvement qui est projeté en France. C'est pourquoi la présence de Shahrukh Khan et l'apparition d'Aishwarya Rai (le fameux couple de «Devdas»), dans un combat musical opposant les femmes et les hommes, le plus virevoltant et enjoué du film, est un excellent coup de pub pour ce film d'un genre inconnu en France.
Contrairement à la majorité des films made in Bollywood, «Shakti» ne comporte pas beaucoup de scènes chantées. En effet, les danses et les chansons sont peu nombreuses, on retiendra surtout une superbe danse masculine et "musclée" dans la forteresse. De plus, ces scènes chantées s'inscrivent mal dans la continuité de l'histoire (deux d'entre elles arrivent après des moments plutôt violents). Néanmoins, on oublie rapidement ces petites incohérences et on se laisse transporter au son de cette musique si mélodieuse. La première chanson est une ode à la ravissante Karisma Kapoor : Karisma marche, Karisma mange une glace, Karisma joue au bowling, Karisma sort de l'eau... Le temps d'une chanson, elle se marie, fait un enfant et le met au monde.
Un film à voir pour découvrir un autre visage de l'Inde et de l'industrie Bollywood.
Loin des clichés kitschs que l'on doit au cinéma indien, «Shakti» est un film qui nous montre une Inde non idéalisée. On retrouve ici, une Inde rurale, archaïque où règne la violence. Seuls quelques uns dominent dans cet univers où rien n'a changé depuis des siècles. Le côté «réaliste» de l'histoire est renforcé par les paysages désertiques, les villages en ruines ainsi que par le jeu des comédiens qui s'impliquent dans leurs personnages.
Le titre du film est très révélateur du caractère du personnage principal. En effet, c'est un mot védique (la religion mère de l'hindouisme) qui signifie énergie. C'est également le nom de l'épouse d'Indra, dieu de la guerre chez les hindouistes. Par extension, la shakti désigne l'énergie féminine, ou principe actif, de toutes les divinités du panthéon indien.
On découvre l'Inde à travers les yeux de Nandini (Karisma Kapoor), le personnage principal. Cette jeune femme moderne se retrouve en décalage dans cet univers inconnu où elle perd tous ses repères. La culture indienne des pays occidentaux ne ressemble en rien à la manière dont elle est vécue en Inde.
Une démarche 100% marketing
C‘est le premier film indien traitant de l'enlèvement qui est projeté en France. C'est pourquoi la présence de Shahrukh Khan et l'apparition d'Aishwarya Rai (le fameux couple de «Devdas»), dans un combat musical opposant les femmes et les hommes, le plus virevoltant et enjoué du film, est un excellent coup de pub pour ce film d'un genre inconnu en France.
Contrairement à la majorité des films made in Bollywood, «Shakti» ne comporte pas beaucoup de scènes chantées. En effet, les danses et les chansons sont peu nombreuses, on retiendra surtout une superbe danse masculine et "musclée" dans la forteresse. De plus, ces scènes chantées s'inscrivent mal dans la continuité de l'histoire (deux d'entre elles arrivent après des moments plutôt violents). Néanmoins, on oublie rapidement ces petites incohérences et on se laisse transporter au son de cette musique si mélodieuse. La première chanson est une ode à la ravissante Karisma Kapoor : Karisma marche, Karisma mange une glace, Karisma joue au bowling, Karisma sort de l'eau... Le temps d'une chanson, elle se marie, fait un enfant et le met au monde.
Un film à voir pour découvrir un autre visage de l'Inde et de l'industrie Bollywood.
Source : imedias